L’achat immobilier au Canada pour les non-résidents suscite de nombreuses interrogations, notamment en raison de la réglementation récemment mise en place. Depuis le début de l’année 2023, une loi interdisant l’achat de propriétés résidentielles par des étrangers a été instaurée afin de réguler le marché et de répondre à l’enjeu de l’accessibilité au logement. Ainsi, comprendre les implications de cette législation est essentiel pour tout investisseur souhaitant s’engager dans ce domaine.
EN BREF
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L’achat d’un bien immobilier au Canada en tant que non-résident est devenu un sujet d’actualité, surtout depuis l’adoption de nouvelles législations restrictives. Cet article explore les implications, les définitions et les étapes essentielles à connaître pour quiconque cherche à acquérir une propriété au Canada, tout en tenant compte des défis que cela comporte pour les acheteurs étrangers.
Contexte législatif et restrictions
En janvier 2023, le gouvernement canadien a mis en place la Loi interdisant l’achat de propriétés résidentielles par des non-Canadiens. Cette loi vise à limiter l’accès à la propriété résidentielle pour les étrangers dans le but de rendre le marché immobilier plus abordable pour les citoyens et résidents permanents. Cette loi reste en vigueur pour une période de deux ans, soit jusqu’en 2025.
Objectifs de la législation
Le principal objectif de cette législation est de lutter contre la crise du logement au Canada. En restreignant l’accès à l’immobilier aux non-résidents, le gouvernement espère que plus de propriétés seront disponibles pour ceux vivant sur le territoire canadien. Cela entraîne un impact direct sur la dynamique du marché immobilier, rendant l’achat d’une maison plus accessible aux Canadiens.
Profils des acheteurs concernés
La loi s’applique à tous les non-Canadiens et aux entreprises sous contrôle étranger souhaitant acquérir une propriété résidentielle au Canada. Par ailleurs, certaines exceptions sont prévues, notamment pour les résidents permanents et les conjoints de citoyens canadiens, bien qu’il convienne de vérifier chaque cas particulier au risque de contrevenir aux règles établies.
Les implications fiscales pour les non-résidents
Investir dans l’immobilier canadien en tant que non-résident entraîne diverses implications fiscales. Il est crucial de comprendre les taxes provinciales et municipales qui varient selon l’emplacement du bien immobilier. En outre, la propriété d’un bien peut aussi être soumise à une taxe sur les produits et services (TPS), en fonction de sa valeur d’évaluation.
Taxes à considérer
Les non-résidents doivent se préparer à faire face à des frais additionnels, tels que la taxe de transfert de titre, qui est souvent exigée lors de l’achat d’une propriété. D’autres taxes peuvent inclure la taxe foncière, qui est calculée sur la valeur de la propriété, et des taxes additionnelles liées à des éventuelles plus-values lors de la revente.
Déclarations fiscales et obligations
Il est également essentiel pour les non-résidents de prendre en compte leurs obligations en matière de déclaration de revenus. En tant que propriétaire d’un bien immobilier, l’acheteur peut être tenu de produire une déclaration de revenus au Canada, même s’il ne vit pas sur le territoire. Cela peut engendrer des complexités supplémentaires et devra être bien géré avec l’aide de conseillers fiscaux expérimentés.
Les étapes processuelles pour acheter au Canada
Pour acquérir un bien immobilier au Canada, les non-résidents devraient suivre plusieurs étapes clés. Même si la loi rend l’achat plus complexe, il est possible de naviguer à travers le processus avec la bonne préparation.
Choix du bien immobilier
La première étape essentielle consiste à déterminer le type de propriété voulu. Que ce soit une maison unifamiliale, un condo ou une propriété à but locatif, chaque type présente des spécificités axées sur le marché local. Il est crucial de faire des recherches approfondies sur les quartiers et de s’informer sur le prix moyen des propriétés.
Engagement d’un agent immobilier
Travailler avec un agent immobilier local peut grandement faciliter le processus. Un professionnel du secteur connaît bien le marché et peut donner des conseils précieux sur les tendances du marché. De plus, l’agent peut aider à naviguer dans les exigences légales et administratives complexes.
Financement de l’achat immobilier
Les acheteurs non-résidents doivent être conscients des options de financement disponibles pour un achat immobilier. Ils peuvent rechercher des hypothèques spécifiques pour non-résidents, qui parfois peuvent être plus restrictives que pour les citoyens canadiens. Des établissements financiers au Canada pourraient exiger un dépôt plus élevé ou des preuves de revenus stables pour approuver un prêt.
Considérations légales
Il est recommandé de faire appel à un notaire pour s’assurer que tous les aspects légaux de l’achat soient correctement pris en compte. Le notaire peut aider à rédiger et à examiner les contrats, en s’assurant que tous les documents sont en règle, ce qui est particulièrement important pour les non-résidents.
Ressources et formations pour mieux comprendre le marché
Pour approfondir vos connaissances sur l’immobilier canadien, plusieurs ressources sont disponibles. Des guides pratiques sur des sujets comme le crédit immobilier ou la différenciation des types de ventes immobilières peuvent grandement aider à appréhender les nuances spécifiques à ce marché.
Formation en vente immobilière
Il existe également des formations pour ceux qui souhaitent réussir dans le domaine de l’immobilier. Pour davantage d’informations, vous pouvez consulter des offres comme celle-ci sur la réussite en vente immobilière, qui propose des contenus adaptés aux investisseurs étrangers.
Acheter un bien immobilier au Canada pour les non-résidents est une démarche qui nécessite une compréhension approfondie des lois en vigueur, des implications fiscales, ainsi qu’un bon accompagnement. En suivant les étapes appropriées et en s’informant, il est possible de naviguer à travers ces défis et envisager un investissement fructueux dans le secteur immobilier canadien.
Achat immobilier au Canada pour non-résidents
Critères | Détails |
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Interdiction d’achat | Non-résidents interdits d’acheter des propriétés résidentielles depuis le 1er janvier 2023. |
Durée de l’interdiction | Jusqu’au 31 décembre 2024. |
Exemptions | Les citoyens canadiens et les résidents permanents peuvent acheter sans restriction. |
Type de biens concernés | Propriétés résidentielles uniquement, comme maisons et appartements. |
Taxes sur les propriétés | Les non-résidents peuvent être soumis à des taxes provinciales et à la TPS. |
Implications fiscales | Les non-résidents doivent comprendre leurs obligations fiscales avant tout achat. |
Achat de terrains | Les non-résidents peuvent acheter des terrains vacants pour divers usages. |
Restrictions supplémentaires | Des conditions peuvent s’appliquer en fonction de la province. |

FAQ sur l’Achat Immobilier au Canada pour Non-Résidents
1. Les non-résidents peuvent-ils acheter des biens immobiliers au Canada ?
Depuis le 1er janvier 2023, il est interdit aux non-Canadiens d’acheter des immeubles résidentiels au Canada. Cette restriction est en vigueur pour une période de deux ans.
2. Quelles sont les implications fiscales pour les non-résidents achetant un bien immobilier au Canada ?
Les non-résidents doivent tenir compte des taxes provinciales et municipales, qui varient selon l’emplacement du bien immobilier. De plus, une taxe sur les produits et services (TPS) peut s’appliquer en fonction de la valeur d’évaluation.
3. Quelles catégories d’acheteurs étrangers sont concernées par la loi sur l’interdiction d’achat ?
La loi s’applique à tous les non-Canadiens ainsi qu’aux sociétés sous contrôle étranger, empêchant ces entités d’acquérir directement ou indirectement des propriétés résidentielles durant la période d’interdiction.
4. Y a-t-il des exceptions à la loi interdisant l’achat immobilier pour les non-résidents ?
Des exemptions peuvent exister pour certaines situations comme les acquisitions faites par des conjoints de citoyens canadiens ou de résidents permanents. Il est donc important de se renseigner sur les détails spécifiques.
5. Que se passe-t-il après la période de deux ans ?
À l’issue de cette période, les conditions d’achat pour les non-résidents pourraient évoluer. Il est essentiel de rester informé des changements législatifs éventuels qui pourraient affecter l’achat immobilier au Canada.